#mojitwave : la Genèse

Ils s’étaient connectés, un soir de désœuvrement sur twitter pour partager avec des inconnus leurs bons mots, trop bien sentis pour les garder égoïstement pour soi face à un épisode de Confessions Intimes ou une énième rediffusion de Nouveau look pour une nouvelle vie.

Au fur et à mesure, ce petit groupe a commencé à se retrouver, à se retwitter, à s’étonner de faire les mêmes vannes au même moment, à apprécier la complicité qui naissait entre eux. A l’envie de suivre béatement la soirée “l’Amour est dans le pré”, c’était l’envie de les revoir qui s’installait, l’envie de rire ensemble des personnages offerts à la libre critique à la télé. Ils aimaient ces rendez-vous virtuels où la proximité se créait sans pour autant déflorer la sphère privée. De la complicité, de la connivence mais pas d’intimité.

Puis vint le temps des tentations. “Pourquoi ne pas se rencontrer ?” pensaient-ils à chaque fois que l’un de ce groupe de fidèle esquissait un tendre sourire ou arrachait un éclat de rire à un autre.

Google venait de lancer Wave. Exutoire pour les frustrés des tweets en 140 caractères. L’idée était trop belle de bénéficier de ce service pour fixer de façon ludique et incohérente leur première rencontre. Ils tâtonnaient sur la plateforme, hésitaient à taper sachant que chaque hésitation sur le clavier serait vue par les autres. Non sans mal la date était fixée. Le petit comité se réunirait à ce qu’ @imnotalone baptisa une #mojitwave

De là naquit aussi Telling Stories…

De twitpic en twitpic de verres de mojitos, souvent vides, d’autres se manifestèrent pour rejoindre le groupe.

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Alors on danse.

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