Les infos avaient tourné en boucle. Des heures et des heures de live, d’articles, de post, de commentaires, d’avis, de jugements, d’images, d’interview, d’experts, de déclarations, d’information, de désinformation, d’analyses et de vide.
Lire la suite463, 464, 465, 466 ! Ouf, enfin fini de poster ces tweets et par là de remplir ses obligations judiciaires. Ca n’avait pas été une mince affaire. Parce qu’ils sont bien gentils les juges, mais ils auraient quand même pu s’enquérir…
Lire la suiteCe n’est parti de rien. Il y avait ces mains qui se sont effleurées, des gestes paternalistes, bienveillants peut-être mal interprétés d’un côté. Il y avait ce regard vide, cherchant un endroit où se poser, ce teint blafard qui ne…
Lire la suiteLe fauteuil avait été posé là, dans la rue, hier soir. Quatre bras l’avaient porté depuis la cave jusque devant l’immeuble. Deux appartenaient à Monsieur Pierre, celui qui s’était assis sur son cuir pendant des dizaines d’années, les deux autres…
Lire la suitePlus de soulèvement ni de grève, plus de blocus dans les fumées de merguez. L’espèce humaine avait muté. Il s’était toujours demandé d’où avait pu venir chez certains cette faculté à se dresser contre les murs en criant assez fort…
Lire la suiteDes applaudissements à n’en plus finir. D’ailleurs, au bout de quelques minutes, on n’a plus vraiment l’impression qu’il s’agit d’applaudissements. C’est un bruit continu, indescriptible, entre le froissement simultané de centaines de feuilles de papier et le travail de cuisson…
Lire la suiteNon mais chéri, tu ne peux pas rester à la maison en permanence. Il te faudrait une gentille fille pour s’occuper un peu de toi tu sais. A ton âge tu devrais y songer. Non, il n’y a pas que…
Lire la suiteIl s’agit de l’une de ces idées qui jaillissent lors d’une soirée arrosée. Un peu insensée, baignée dans l’alcool, mais pas irréalisable. Un week-end entre potes dans les Vosges en plein automne dans l’ancienne maison de famille, celle de mes…
Lire la suiteMais vas-y, approche, encore, viens plus près jeune inconscient. Caresse ma surface d’huile, prends le pouls de mes courbes chaloupées. Sens ma force quand je m’abats sur toi. Plisse les yeux quand je t’éblouis, ferme les quand tu t’enfonces en…
Lire la suiteToute cette effervescence, cette fascination, en ce moment c’est simple vous ne pouvez pas me rater, je suis partout. T-shirt, bijoux, produits dérivés en tout genre, s’il vous arrive de faire trois pas sans tomber sur moi, alors faites moi…
Lire la suite“Madame, Monsieur, bonsoir. Au sommaire de ce journal, la finale de la Coupe de France entre Monaco et le PSG dans quelques minutes…”
Lire la suiteSuite de “Je m’appelle Jules, j’ai 20 ans et je vais mourir”. Cliquez ici pour lire le début de l’histoire. [La sinistre voix-off du train brise le mystère : “Vous avez pris place dans le train N°1980 en direction de…
Lire la suiteOn entend déjà moins de musique dans les rues de La Nouvelle Orléans. On ne perçoit dans le vieux carré que le bourdonnement des chaînes d’infos que les habitants laissent tourner en permanence. Peu d’autres bruits s’échappent des fenêtres entrouvertes…
Lire la suiteIl avait passé nombre d’heures studieuses devant son clavier, tapant avec fougue et passion les derniers dialogues. Cela contrastait avec la discipline et la rigueur dont il avait fait preuve en construisant son récit, en préparant ses césures, en posant…
Lire la suiteTant de nuits à s’écrire. Les heures passées sans se pianoter des confidences et des rires sur leurs claviers se faisaient longues et lourdes. Incidemment, dans leurs échanges, les « ça m’a manqué » s’étaient transformés en « tu m’as manqué ». Leurs vie…
Lire la suiteJ’ai cette image incrustée dans mon esprit. Tes longs cheveux blonds noués au creux de sa main. Il caresse ta tête tendrement et ils emprisonnent ses doigts, captifs de ton charme comme de tes boucles dorées. Tu ne décroches pas…
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